Edito

Il en faudrait peu pour être heureux.

C’est peu dire que la réélection du Président Macron suscite peu d’enthousiasme  dans le monde de l’Education dont celui de l’EPS.

Cela fait tellement d’années que nous encaissons de mauvais coups que nous n’espérons plus grand-chose des gouvernements qui se succèdent, ce qui très certainement explique pour partie les taux-records d’abstention aux élections.

Pourtant il en suffirait peu pour redonner de l’espoir aux enseignants : amélioration des rémunérations et des conditions d’exercice du métier, des perspectives de carrière et de départ à la retraite  motivantes, des relations apaisées dans les établissements scolaires, des choix cohérents d’évolution des programmes et de la certification aux examens…

Or, ce peu c’est déjà beaucoup trop pour nos gouvernants qui ne nous concèdent quelques miettes que sous la pression.

Les élections législatives sont l’occasion de faire monter encore davantage la pression que l’activité syndicale maintient sans relâche mais qui peine à trouver de l’écho à l’assemblée nationale.

Le grand soir n’est peut-être pas pour demain mais donnons-nous l’espoir de revoir un peu la lumière.

Bon courage pour ce dernier mois d’une année scolaire encore éprouvante.

Michel Guélou le 4 juin 2022